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 ADMIN • Lyrum Clélya De Medici

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MessageSujet: ADMIN • Lyrum Clélya De Medici   ADMIN • Lyrum Clélya De Medici EmptyMar 28 Sep - 22:01


Flying Slash

« citation »
NOM&PRÉNOM : Lyrum Clélya De Medici
ÂGE&DATE DE NAISSANCE : 21/06/1990
NATIONALITÉ : Italienne
GROUPE : Assassins


TON ÉPOPÉE.

RÉSIDENCE DES MÉDICI, ÉTÉ 1995
- « Pàpa ! Pàpa ! Tu reviendras, dis ?
- Mais bien sûr mon ange, comment pourrais-je t’abandonner, toi, ma princesse ?»

Le jeune père passa une main affectueuse dans les cheveux de sa fille, haute comme trois pommes, ses grands yeux noisettes le fixant, d’un air affligé. Ce n’était pas la première fois que Duilio De Medici partait pour un voyage d’affaire, rencontrer des clients avec qui sa famille faisait affaire depuis des années dans le domaine banquaire. Et à chaque fois, c’était un supplice de devoir laisser sa précieuse petite Lyrum derrière lui. Elle était tout ce qu’il y avait de plus cher à ses yeux : elle, son enfant miracle. Euphémia, mère de ce petit ange, avait toujours pensé et cru dur comme fer que son infertilité ne lui apporterait jamais d’enfants, ainsi, elle ne pourrait point donner de descendance à son mari. Les médecins étaient unanimes, elle avait passé tous les tests et rien ne pouvait lui donner espoir qu’un jour, elle mette un enfant au monde. Et pourtant, un miracle se manifesta, lorsqu’un soir d’automne, la jeune femme apprit qu’elle portait en son ventre une merveille, un véritable miracle vivant. Cette enfant était leur cadeau de Dieu et ils la chérissaient plus que tout au monde. Duilio ne pouvait se passer de sa famille : malheureusement, Euphémia, dût à sa santé faible, ne pouvait point se trouver un travail permanent qui rapporterait un petit gagne-pain à leur famille. Le jeune père était donc dans l’obligation de remplir son devoir envers la banque s’il ne voulait pas plonger sa famille dans la misère. Son ourson à la main, le serrant contre elle, la petite Lyrum dévisagea son père alors qu’il montait dans la voiture familiale. Le moteur démarra et Duilio partit encore une fois. Et comme toujours, la petite brunette courra le pavé de l’entrée pour voir disparaître la voiture de son père au loin.

Seulement, cette fois-ci fût bien loin d’être comme les autres. Les semaines passèrent, et jamais la petite Lyrum ne voyait la voiture de son père rentrer à nouveau dans la cour avant. Il n’avait pas encore franchi le seuil de la porte de la maison, elle ne lui avait pas sauté au cou et il n’était pas venu prendre le thé avec elle, comme à toutes les fois. Ils jouaient ensemble pendant des heures et des heures lorsqu’il revenait de voyage : la jeune fille était très possessive de son père et il n’était point question que son attention soit portée vers quelqu’un d’autre qu’elle. Un soir, sa mère reçu un coup de fil. C’était l’heure des dessins animés de Lyrum, et elle n’eut point conscience que sa mère quitta le salon pour aller se réfugier dans sa chambre. Les minutes passèrent, l’émission de la petite fille se termina et elle découvrit que sa mère avait déserté la salle familiale. Saisissant son ourson, elle marcha sur ses petites jambes potelées jusqu’à la chambre des maîtres, pour découvrir sa mère en larme sur son lit.

- « Mamma ? Pourquoi est-ce que tu es triste ?
- Viens dans mes bras ma chérie, je t’en prie. »

La petite fille s’exécuta dans le temps de le dire, se blottissant dans les bras réconfortant de sa mère. Quelques minutes de silence passèrent, puis la jeune mère prit délicatement le menton de sa fille pour la forcer à la regarder dans les yeux. Cette vision lui arracha le cœur : elle avait les mêmes yeux que son père.

- « Lyrum… Papa, il ne reviendra pas. Papa, il est avec les anges… »

Les petits yeux noisettes de la jeune fille se remplirent de larmes. Comment son père avait-il put l’abandonner ? Qui l’avait forcé à aller avec les anges ? Elle ne voulait l’accepter, elle ne pouvait s’imaginer sans son père avec elle. Comment sa mère pourrait-elle être heureuse sans son père ? Toutes ces questions lui traversèrent l’esprit, mais elle ne trouva ni le courage, ni les mots pour les formuler. Devant son impuissance, la fillette ne put qu’éclater en sanglots, serrant contre elle son ourson, sa mère la serrant à son tour contre elle.



ÉGOUTS DE VENISE, ÉTÉ 2005
- « Les garçons, montrez un peu de courtoisie, voyons !
- De la courtoisie ? Avec Lyrum ? Jamais de la vie !
- Tu mérites de te faire dévorer par les rats, Lawry !»

Icaro Auditore éclata de rire en entendant les deux jeunes adolescents se chamailler. Cela faisait maintenant 10 ans qu’il avait la garde de la petite Lyrum. Sa mère, Euphémia, bonne amie de la famille, la lui avait confié après la mort de son mari, afin qu’elle puisse recevoir une éducation appropriée à sa situation. Sa famille et les Médici étaient alliés depuis bon nombre d’années : à la Renaissance, leurs ancêtres respectifs s’étaient épaulés dans une histoire de famille : Lorenzo De Médici avait aidé Ezio Auditore à venger son père et ses frères, exécutés injustement après avoir été victimes d’une conspiration. C’était donc la moindre des choses qu’à son tour, Icaro rende la pareille à la pauvre veuve, comprenant très bien ce qu’elle voulait qu’il accomplisse avec la jeune fille.
L’intégration à la famille s’était faite très rapidement. Lyrum passa bien vite par-dessus le fait que les Auditore n’était constitués que d’hommes et s’adapta à ce nouveau mode de vie qui constituait, entre autres, à aller faire des entraînements d’agilité dans les égouts de Venise. Depuis des années Icaro leur montrait comment s’agripper aux parois des murs sans tomber, à se tenir en équilibre sur des poutres et à courir sur de petites surfaces sans tomber. Jamais la jeune fille n’avait compris le but de ces exercices, mais chose certaine, elle s’amusait bien à grimper partout et gagner à répétition les courses contre les garçons Auditore. Sa plus grande fierté était surtout de mener 4-2 dans la petite compétition qu’elle tenait avec l’ainé de la famille, Lawry. Ces deux là, ils étaient chat et chien et pourtant, ils se ressemblaient tellement. Icaro ne pouvait s’empêcher de sourire face à cette scène, sachant très bien la destinée qui attendait ces deux prodiges.

- « Bon allez les enfants, vous grimpez jusqu’au poutres là-bas, et vous me rejoignez à l’entrée, d’accord ? Et que je n’en vois pas un mettre le pied par terre, sinon il fera cinquante tour de la cour de la villa en rentrant, vous m’avez bien compris ?»

À peine Icaro avait-il commencé à se diriger vers la sortie que ses enfants s’étaient déjà tous mis à l’œuvre. Certes, ils ne comprenaient point pourquoi ils étaient obligé de faire ça : on leur avait longtemps enseigné que tout ça n’était qu’un jeu, une tradition qui se tenait dans la famille et que lui-même avait passé par là lorsqu’il avait leur âge. Ce qui n’était pas totalement faux après tout…





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