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 Lawry - je ne dirais pas que j'ai un coeur de pierre. Juste que je n'aime pas les sentiments.

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MessageSujet: Lawry - je ne dirais pas que j'ai un coeur de pierre. Juste que je n'aime pas les sentiments.   Lawry - je ne dirais pas que j'ai un coeur de pierre. Juste que je n'aime pas les sentiments. EmptySam 2 Oct - 13:20


purple chick

« Les belles choses sont difficiles. » Platon.
NOM&PRÉNOM : Lawry Vadim Auditore
ÂGE&DATE DE NAISSANCE : 12 février 1985 à Venise, Italie, Europe, la planète Terre.*sort*
NATIONALITÉ : Italienne
GROUPE : Assassins


TON ÉPOPÉE. « Merde! Lawry bouge! » Je ne pouvais pas. Mes jambes ne voulaient pas se mettre en mouvement. Ma salive s'avalait difficilement et je sentais mon frère – plus jeune que moi – me tirer en arrière pour que l'on quitte les lieux du crime. J'avais fait une connerie. Une énorme connerie. On entendait des policiers arrivés, une ambulance même et moi je restais de marbre regardant ma victime. Je la connaissais cette victime, c'était le frère de ma petite amie. J'avais dix-sept ans. Je sentais l'emprise de mon frère se resserrer et mes jambes se mirent à bouger. Je courrais, le souffle court pour éviter que l'on se fasse prendre. Nous sommes restés dans l'ombre à regarder les policiers ne pouvant constater que le décès de l'homme de dix-neuf ans. Tout a commencé par une dispute, le fait qu'il me voyait d'un sale œil et qu'il n'aimait pas que je pose mes mains sur sa petite sœur. De quoi se mêlait-il?! Je l'emmerdais et très vite on en est venu aux mains. Normalement ce n'était pas lui la victime du jour, mais j'ai le sang chaud et je peux être tellement impulsif que les coups peuvent partir tout seul. C'était le cas. Mon poignard à ma ceinture s'était décroché comme par ''magie'' et j'avais planté trois coup de couteaux dans les tripes du frère de ma séduisante petite amie. J'avais compris ma bêtise quand il est tombé à genoux et qu'il s'est vidé de son sang. Cette victime a été aussi m'a première réelle victime. Mon père a sauté au plafond, et moi je suis resté de marbre. Je me sentais con, terriblement con, et ce que j'allais vivre le soir même était bien pire.
J'ai grimpé à la chambre de ma petite amie comme d'habitude. Entrant par la fenêtre, ses parents n'avaient jamais accepté qu'elle me fréquente bien que je sois un Auditore – une des familles les plus prestigieuses – parait-il, j'avais le regard mauvais. Mauvais mes fesses. Quand je suis entrée, évidemment, cela ne m'avait pas du tout étonné de la voir allonger sur son lit à pleurer toute les larmes de son corps. Son frère et elle avait toujours été proche. Je m'étais approchée, c'était la seule personne en qui j'avais confiance – hors de ma famille – qui avait touché mon cœur. « Ma puce... » A peine voulais-je enchainer que je sentis une gifle s'abattre sur ma joue. Bordel. Je me relevais en me tenant la joue, je n'avais pas tout compris. Elle s'est redressée en me lançant un regard noir, effrayant que je n'avais jamais vu sur son doux visage d'ange. « Dégage! Tu entends?! Je ne veux plus te voir! Dégage! » Ces mots me firent un choc, dire que le matin même on était blottit dans les bras de l'autre. Son parfum, je l'avais toujours respiré profondément comme en ayant peur qu'un jour je ne puisse plus le sentir. Hélas, c'était vrai. Elle ne voulait plus me voir. « Quoi? » « Tu n'as pas compris? Dégage sinon je hurle! » « Attends... Tu n'es pas sérieuse! » « Tu as tué mon frère! Assassin! » Je restais sous le choc. Ça, elle n'était pas censée le savoir, comme personne. Alors... Comment elle le savait? Elle l'avait répété à d'autres personnes? « Tu es tombée sur la tête... » « Je t'ai vu! J'y étais! Je faisais une après-midi avec mon frère, je me suis absentée pour acheter quelque chose et je t'ai vu lui assigner trois coups de poignards. Assassin. » Je ne supportais pas que l'on me traite ainsi et je sentais mon sang bouillir dans mes veines, je m'approchais d'elle avec un regard sombre, je remarquais sa frayeur dans ses yeux alors qu'elle se levait pour reculer. « Je t'ai dis de dégager sinon je hurle! » « Tu ne l'as dis à personne? » « Non. » « On est quitte. » « Quoi? » Je me retournais pour me diriger vers la fenêtre, je posais mes mains sur le rebord avant de lui adresser une dernière fois la parole. « On est quitte. Tu m'as réduit le cœur en miettes, j'ai tué la personne qui te tenait le plus à cœur pour que tu souffres autant que je vais souffrir. » C'était les dernières paroles que je lui ai adressé. Aujourd'hui encore, la plaie n'est pas cicatrisée, ou du moins... elle se panse doucement avec le sourire d'une personne.

« Fillette. » J'entends ses couverts tombés dans son assiette et je regarde ailleurs, feignant l'innocence. L'histoire? J'adore faire chier Lyrum, c'est plus fort que moi. A chaque fois que je la croise je suis obligée de sortir des paroles qui peuvent la mettre dans une rage folle. C'est drôle. Mon père me jette un regard, tout comme mes deux frères, rien à faire, je suis l'ainé et je dis ce que je veux. Je bois un verre de vin tranquillement avant de croiser le regard de Lyrum où j'aurais pu mourir foudroyer tellement il y avait des éclairs. « Je n'ai strictement rien fait! » « C'est pour ça, fillette. » Fis-je en articulant les derniers mots. Elle se lève et sort de la salle. Je me fais taper sur les doigts par mon père qui me dit d'y aller délicatement avec elle. Pfff. Pourquoi prendrais-je des pincettes? Je prend congé à mon tour, posant le verre sur la table et de sortir de la grande salle à manger. En marchant j'entends Lyrum discuter avec un des domestiques et elle sourit. A chaque fois que je la vois sourire ainsi j'ai un léger pincement au cœur et je ne peux m'empêcher de ressentir autre chose qu'une relation fraternelle avec elle. Je déteste les domestiques qui s'approchent d'elle pour la séduire, je déteste ces beaux-parleurs qui vont la faire souffrir. Il part, je m'avance sortant de l'ombre, me tenant derrière elle. « Je vais le buter. » Elle se retourna et elle croisa mon regard noir. Elle était assez teigneuse elle aussi et n'avait pas peur de me prendre de haut, de me rabaisser ou autre... C'était peut-être ça que j'aimais chez elle, son caractère affirmée et sa tête brulée. « Il n'a rien fait de mal je te signale! » « Il te mate. Ça m'énerve. » « Un rien t'énerves, c'est lourd! » Elle me tourna le dos et part. Je restais fixe en l'observant de mes yeux perçants. Lyrum était une fille pas comme les autres, j'aimais bien ça. A chaque fois qu'elle part de son côté pour affirmer son côté assassins, je ne peux m'empêcher de la suivre. Instinct de protection? Sans doute. C'est elle qui commence à panser mes plaies de la blessure vive d'il y a huit ans.


[size=11]PSEUDO :
Je suis chiante, je suis française, je suis pénible et tu me supportes. Tu as deviné? xD
AVATAR UTILISÉ : Gaspard Ulliel, le séducteur de la Pub Bleu de Chanel * meurt *
COMMENTAIRES : je n'ai pas eu la patience d'attendre xD
CODE DU RÈGLEMENT : CHECKED BY LYRUM ;D
Lawry V. Auditore
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