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| ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys | |
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Sujet: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys Dim 24 Oct - 7:49 | |
| Je détestais les costumes et les cravates. Pourtant pour bien faire, il fallait être présentable, surtout pour parler avec un grand banquier qui misait beaucoup sur les relations avec notre famille. Je me regardais dans le miroir en essayant tant bien que mal de faire ce nœud au niveau de ma cravate. Avec difficulté je parvins enfin à le faire correctement. Je grimaçais, je détestais ressembler à un pingouin, je préférais même ma cape d'assassin à cette tenue qui était pour moi, extravagante. Costume noir, chemise blanche, cravate noir, c'était sobre mais correct. J'avais rendez-vous avec un patron d'une des grandes banques de Venise, mon père tenait réellement à ce que j'aille à ce rendez-vous bien que je n'en avais pas formuler l'extrême envie de m'y rendre. Il faisait froid et je n'avais pas envie de marcher dans cet air glacé pour satisfaire les envies de mon paternel. Mais, avais-je réellement le choix? Non. Si j'avais l'audace de contredire ce qu'il voulait, je n'osais même pas imaginer ce qui pourrait m'arriver. Ainsi, je finis de me préparer avant de prendre mon manteau pour avoir un minimum de chaleur pour mon corps. Une écharpe et le tour était joué ou pas... Selon les principes, on ne devait jamais sortir sans au moins une arme sur nous, comme si on devait être méfiant à chaque instant. Donc, je pris un de mes poignards que je chérissais tant en le mettant au niveau de ma ceinture comme toujours. Quand je sortis de ma chambre, il n'y avait pas un bruit, j'étais sans doute le dernier Auditore à sortir dehors aujourd'hui. J'étais pire qu'une chochotte quand il faisait froid, c'était terrible. A chaque fois que je voyais ne serait-ce qu'un flocon, ou que je sentais une brise glaciale, je ne pouvais m'empêcher de rentrer dans une humeur massacrante et de mettre cette humeur sur tout les gens qui m'entouraient. Je claquais la porte du domicile avant de m'emmitoufler dans mon écharpe et de commencer à arpenter les rues.
Il me fallut environ cinq minutes pour que je sentes une présence derrière moi. Un assassin doit toujours être sur ses gardes. Je marchais prudemment en direction de la banque, mais ma main ne pouvait pas s'empêcher de rester tout le long de mon corps. Mes doigts gelaient mais je m'en moquais pour une fois, quelqu'un me suivait et je devais rester sur le qui-vive. Homme? Femme? Je n'en avais aucune idée, mais à son parfum qui titillait mes narines j'optais de suite pour une femme. Bon, c'était moins grave alors. Je continuais ma route, j'étais à environ quinze minutes de la banque où j'avais rendez-vous mais la présence qui me suivait commençait à me taper sur le système. J'avais horreur d'être suivi, comme tout les assassins en fin de compte. Trois pas, quatre et cinq. Je m'arrêtais rapidement avant de me tourner d'un coup et d'attraper à l'aide ma main le bras de la jeune femme qui me suivait. Pas maligne celle-là, quand on épis quelqu'un il fallait se faire discret, loin d'être son cas. Dans une petite ruelle, à l'abri des regards j'appuyais mes mains sur le mur pour la regarder en face et afin qu'elle ne s'échappe pas.
« Dis donc, on ne vous a jamais appris à ne pas suivre les gens de la sorte? » J'avais du mal à voir son visage, mais il avait suffit d'un regard pour que je me fige. En effet, mes yeux avaient rencontré les siens, une fraction de seconde, et ce regard j'aurais pu le reconnaître parmi mille. Merde. Je me recula d'un coup, comme si je venais de me prendre une décharge électrique, quoique j'aurais préféré, que de me trouver en face d'elle. Je fis deux pas en arrière en regardant ailleurs. « Je ne ferais comme si je ne t'avais pas vu, comme si je n'avais pas croisé ton regard. » Plus facile à dire qu'à faire, j'étais encore tout chamboulé, pourtant je ne voulais pas le montrer.
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| Lawry V. Auditore
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| | | Sujet: Re: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys Dim 24 Oct - 16:43 | |
| Adossée contre le mure ne brique d’une ruelle sombre, Evalys regardait la rue qui croisait cette dernière. Elle était très attentive et ne voulait surtout pas manquer quelque chose : Le passage d’Auditore. Dans toutes les recherches qu’elle avait fait, elle avait réussit à découvrir où il habitait, mais aussi que ce soir il aurait à sortir pour une petite réunion familiale. Emmitoufler dans son manteau, elle attendit d’entendre des pas afin de pouvoir le suivre. Sa main vérifia sa poche droite dans laquelle elle avait glissé un canif, elle voulait quelque chose de petit et de subtil pour se défendre au cas où les choses ne se passeraient pas comme elle l’avait prévu. Même si s’était ce qu’elle désirait le plus, son but ce soir n’était pas de le tuer. Comme elle l’avait prévu, Auditore passa dans la rue et la jeune femme se mit à le suivre. Elle n’avait pas envie d’user de subtilité, après tout il ne savait pas encore ces intentions donc il ne se doutera pas que c’est-elle qui le suit. Marchant derrière lui et ne laissant pas beaucoup de distance, Evalys fut surprise qu’il n’agisse pas rapidement. Elle avait beau le suivre depuis un moment, il ne s’était pas encore retourné. En fait, Evalys était bien heureuse qu’il ne l’ait pas encore fait, elle avait beau avoir passé de nombreuses heures à réfléchir à ce qu’elle allait faire, maintenant qu’il était devant elle, elle avait l’impression d’avoir perdu ses moyens. La jeune femme prit de grande inspiration et se dit qu’elle improviserait, elle avait peur de ça réaction lorsqu’elle le regarderait droit dans les yeux.
Il la prit par surprise, réagissant alors qu’elle était perdue dans ses pensées, il l’attrapa par le bras et vint l’accoter contre le mur. Son regard était froid et plongée dans le siens. A en croire sa première phrase, il ne l’avait pas reconnu ce qui la fit rire légèrement, son rire était glacial et ironique. Le voyant la lâcher rapidement et reculer, Evalys comprit qu’il l’avait reconnu, elle continua de le fixer, alors que lui ce dépêcha de détourner son regard. Il lui dit qu’il ferait comme s’il ne l’avait pas vu et regarder. Enragée, Evalys fit deux pas rapide en sa direction et vint saisir son menton de sa main de fer et elle le forca à tourner sa tête vers elle. « Voyons chéri, regardes-moi. » De prononcer cette phrase lui fit des frissons qu’elle s’efforça de ne pas montrer. Cette phrase, elle lui disait de nombreuse fois alors qu’ils étaient ensemble, lorsqu’elle voulait l’embrasser par exemple. Par contre, cette fois-ci tout était très différent, sa main tenait le menton d’Auditore avec force et sa voix était brisée, ne comprenant aucune trace d’amour. Dans sa tête, elle revoyait les images qui l’avaient marqué, elle le revoyait tuer son frère. Bien que c’était douloureux, elle voulait revoir ses images de peur que l’amour qu’elle avait eut pour lui prenne le dessus sur sa haine. Elle ne voulait pas flancher et prendrait tout les moyens pour ne pas le faire.
Son visage s’approcha de celui d’Auditore et ses yeux fixait les siens sans broncher, son regard était froid et dure, elle voulait absolument lui faire ressentir tout ce qu’elle ressentait, lui faire comprendre qu’elle le détestait à en mourir. « Ça fait longtemps, à quand remonte notre dernière rencontre déjà, ah oui quand tu as tué mon frère sous mes yeux. » Elle n’avait pas quitté son regard et avait prononcé sa phrase comme si de rien n’était, comme s’il ne s’agissait que d’une simple anecdote, par contre sa voix trahissait toute la souffrance que cela lui faisait d’avoir prononcé ses mots. Evalys ne voulait pas trop en dire sur ces intentions rapidement, elle se contentait surement de prononcer la phrase qu’elle rêvait de lui dire depuis longtemps, même si elle se doutait bien que cela n’aurait aucune incidence sur lui et que cela ne lui ferait surement aucun effet. Elle savait qu’il comprendrait qu’elle allait se venger en entendant ses mots, mais elle s’en foutait, elle voulait qu’il sache qu’elle allait se venger. De toute façon, il ne saura pas comment en le fera.
Dernière édition par Evalys Piertoni le Lun 25 Oct - 8:51, édité 1 fois |
| Evalys Piertoni
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| | | Sujet: Re: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys Lun 25 Oct - 7:40 | |
| Si j'avais su qu'aurais-je fait? Sans doute ne serais-je pas sorti du manoir Auditore de la journée. Déjà, je me les gelais, je sentais des fourmillements dans mes doigts et je grelottais. De plus, elle était là, devant moi. Huit ans que je n'avais pas croisé son regard foncé, trop foncé à présent à mon goût. Certes, je ne lui avais pas rendu la vie facile – j'avais envoyé son frère dans un caveau, sous ses yeux en plus – mais bon sang, qu'est ce que je l'avais aimé. Je me sentais vulnérable en sa présence, et pourtant, j'étais un assassin digne de ce nom. Il avait suffit que je croise son regard pour ressentir comme une décharge électrique circuler dans tout mon corps. Je n'aurais jamais du me retourner, je n'aurais jamais du être sur mes gardes et j'aurais du tout simplement, continuer mon chemin en direction de la banque et participer à cette réunion sans me soucier quoique ce soit. Mais non, il avait fallu que mes intuitions se réveillent et que je me retourne pour faire face à mon ex petite amie. Je me rappelais bien de notre rupture, elle m'avait dit de dégager, que je la dégoutais et que si je partais pas elle hurlerait de toutes ses forces. Je l'avais fait souffrir, elle m'avait fait souffrir en me rejetant, on était quitte. Du moins, c'était ce que je pensais. Alors pourquoi me suivait-elle? Surtout après huit ans. Son mot : ''chéri'' plantait dans mon cœur un énorme couteau. C'était une torture, bien que je ne cillais pas, je souffrais énormément de cette rencontre. Je restais de marbre, silencieux, la regardant ou plutôt, la contemplant. Je regardais chaque partie de son visage, elle n'avait pas changé, elle était même devenue plus séduisante. Torture. Souffrance. Peine. Douleur. Je ressentais un grand sentiment et je ne savais pas quel mot pouvait mieux le qualifier. Je fermais un instant les yeux, mais je ne pouvais m'empêcher de sentir son parfum ce qui me déstabilisait. Je ne voulais plus de cette proximité, je m'étais dit que si je la retrouvais un jour, je ferais comme si elle n'existait pas, et pourtant, je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à me dire qu'il n'y avait personne en face de moi et que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Rien. Pas même une parole qui pourrait me faire dire que j'étais dans les plus profonds songes qui existaient.
« Je ne vois pas de quel droit tu m'appelles ainsi. » Je rouvris les yeux pour plonger mon regard froid dans le sien. « Ne t'amuses pas à jouer avec moi, tu pourrais rapidement le regretter, mais ça tu le sais déjà non? Tu veux peut-être que je t'envoies à côté de ton frère? Six pieds sous terre ça t'intéresse? A moins qu'il n'y a plus de place dans le cimetière, j'ai tué tellement de gens... » Fis-je avec un sourire sadique et loin d'être rassurant sur mes lèvres.
Qu'est ce que je cherchais à faire? A lui montrer qu'il valait mieux pas qu'elle traîne en ma compagnie, ou mieux, qu'il ne valait mieux pas qu'elle cherche à revenir à mes côtés. J'allais être en retard, qu'est ce que dirait mon père? Il me demanderait sans doute où étais-je et que les directeurs de la banque n'avaient pas toléré mon retard et que je mettais en péril l'image de la famille. Tant pis, elle était là devant moi, et si elle voulait me pester en plein visage tout ce qu'elle avait sur le cœur, qu'elle le faisait. Je n'avais rien à me reprocher, je n'avais fait que me défendre. Ce jour-là, Roméo était avec moi et c'était lui qui m'avait tiré loin de la scène de crime, tout simplement car je n'arrivais plus à bouger moi-même. C'était la première fois que j'avais tué, mon père en avait été fier, et moi je culpabilisais surtout quand il s'agissait du frère de la fille que j'aimais. Le passé était le passé, je le laissais dans cette petite boîte mystérieuse et je me concentrais sur mon avenir. J'avais toujours mon sourire sur mes lèvres, c'était incroyable avec quel tact elle prononçait cette phrase. Finalement ça lui faisait ni chaud ni froid que j'ai tué son frère de plusieurs coups de poignards dans l'abdomen?
« Dis donc c'est que tu deviendrais sans-cœur... Tu dis ça comme si cela n'avait aucune importance. Avoue-le que tu pleures encore toute les larmes de ton corps sur le cadavre de ton très cher frère et que tu pestes contre moi en disant à quel point je suis l'homme le plus cruel que tu n'es jamais connu. J'en viendrais à penser avec ta phrase que tu t'en moque que je tue des gens. » Je me rapprochais d'elle avant de la plaquer contre le mur et de poser mes deux paumes de main au-dessus de sa tête. « Tu as beaucoup de sang-froid tu sais. Ca te fait quoi une telle proximité? Si tu veux je réduis encore la distance... »
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| Lawry V. Auditore
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| | | Sujet: Re: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys Lun 25 Oct - 9:30 | |
| Evalys se sentait chamboulée, mais elle était confiante en sa haine, elle ne bronchait pas. De quel droit elle se permettait de l’appeler chéri? Vraiment ! Evalys avait un sourire ironique sur les lèvres et elle ne répondit rien, se contentent de le regarder dans les yeux. Le regard qu’il lui lançait la faisait bouillir de rage et elle ne s’attendait surtout pas à ce qu’il allait dire. Bien qu’au départ, elle avait envie de le regarder et de lui dire le plus sérieusement que possible que le jeu venait de commencer, le reste de sa phrase lui fit un choc comparable à celui de tomber de trois étages. Elle n’avait jamais réfléchit à sa et pourtant c’était tellement évident. Et s’il ne se gênait pas pour la tuer ? Certes Evalys voulait se venger et bien quelle rêvait de le tuer, sa réelle intention s’arrêterait à faire couler son sang. Elle ne s’était jamais dit qu’il essayerait de la tuer, non pas qu’elle est peur de la mort, après tout, cela faisait tellement longtemps qu’elle résistait à l’envie de se suicider, mais le fait qu’il semblait trouver si facile de dire qu’il l’enverrait rejoindre son frère la paralysait. Elle essayait de ne pas le montrer à l’extérieure et c’est pourquoi elle gardait son visage impartial et froid, continuant de le fixer, cependant la présence dans ses yeux n’était plus la même. Elle se demandait si c’était sur elle qu’il était tombé huit ans plus tôt, l’aurait-il tué ? Est-ce que pour lui ce n’était que la satisfaction d’un meurtre et qu’il avait choisit de se rendre chez elle pour la tuer, mais s’était contente de son frère puisqu’il y était. Evalys essaya de se ressaisir, elle ne voulait pas qu’il soit en position de contrôle, pas à ce point. « Tu es partit avec tout ce que j’aimais il y a huit ans, alors tes menaces de mort ne me font rien, tu m'a déjà tué. » Cette phrase elle la disait à la fois à lui, mais à elle en même temps. Elle s’en était servie pour reprendre confiance et faire revenir la haine en premier position des sentiments qu’elle ressentait, pas question que la tristesse ne l’envahisse.
La lueur de rage se lisait dans ses yeux à nouveau, elle était plus forte que tout à l’heure et c'est pourquoi les paroles qu’il prononça ensuite ne lui faisait rien. Un rire ironique fut la seule chose qui sortit de ses lèvres. « Tu aimerais bien. » Elle le savait, la faire souffrir était la seule chose qui l’intéressait, il voulait la faire réagir, mais elle ne se laisserait pas piéger. Il n’allait pas gagner, pas ce soir, pas encore. Elle devait être plus sournoise que lui, et ça elle savait qu’elle en était capable. Ce dernier la poussa contre le mur et vint s’approcher d’elle, une distance qui la terrifiait. Ce n’était pas la peur qu’il lui fasse du mal qui l’habitait, c’était celle du désir qu’elle éprouvait. Elle n’en voulait pas. Elle se répétait intérieurement d’arrêter de le désirer, se rappela tout ce qu’il lui avait fait, mais il était difficile de mettre de côté le fait qu’il était sans aucun doute l’homme le plus séduisant qu’elle ait vue, et ce regard meurtrier qui l’habitait le rendait encore plus désirable. Stop. Elle ne devait pas penser à ses choses. Ce concentrant elle réussit à ne rien laisser paraitre. Elle essaya d’oublier qu’ils étaient si proche l’un de l’autre et ne pensa qu’au ravin qui les séparaient, elle voulait le faire souffrir, mais ce soir le but était plutôt d’entrer dans ses pensées et de faire en sorte qu’il se pose des questions. Elle devait simplement prendre une partie de ses pensées, et elle se servirait de son désir de la tuer pour le faire. Elle décida de se servir des phrases dévastatrice qu’il lui lançait, il lui dit qu’il pouvait réduire la distance et bien elle s’en servirait pour le surprendre, elle ignorait comment il réagirait, mais cela avait peu d’importance, tant pis s’il lui assenait un coup de couteau comme il savait si bien le faire. Elle se défendrait et reviendrais se venger par le sang plus tard, et s’il la tuait… cela ne lui dérangerait même pas.
Evalys s’approcha, son front vint se poser contre celui d’Auditore et elle le fit basculer doucement pour que son nez frôle le sien. Ses lèvres se dirigeait doucement vers le sienne et elle s’efforçait de contrôler l’envie de l’embrasser réellement. Cette envie fut encore plus présente lorsqu’elle arriva vis-à-vis ses lèvres et qu’elle sentit son souffle chaud. Son haleine était fraîche, comme elle l’avait toujours été et l’envie de l’embrasser était presque impossible à combattre. La distance qui séparait leurs lèvres était presque incalculable tellement elles étaient proche, mais Evalys ne voulait pas y toucher. Elle savait que si elle l’embrassait, s’était terminé, elle ne pourrait plus se contrôler. Alors que les lèvres allaient entrer en contact, Evalys se recula très rapidement et cracha au visage d’Auditore. « Tu voulais savoir, voilà ce qu’elle me fait cette proximité. »
Il avait été dure pour elle lui cracher au visage, beaucoup plus dure que ce qu’elle avait crut. Elle s’en voulait d’être attirée par lui. Elle qui avait attendu huit ans pour se venger, elle avait attendue justement pour le faire payer lorsqu’elle serait prête à lui faire face. Elle croyait avoir mit tout les anciens sentiments de côté, mais ce n’était pas le cas. Elle devrait combattre ses instincts et ne se fier qu’à sa raison. Elle devrait le faire souffrir et oublier tous le reste. Evalys restait droite, elle n’avait pas accoté sa tête contre le brique, elle gardait un air de défi, redoutant ce que l’assassin allait lui faire. Elle se doutait bien qu’il réagirait fortement, elle venait de le provoquer et avait lancée les hostilités. Elle devait rester sur ses gardes, elle ne voulait pas mourir sans même avoir eue l’occasion de le faire souffrir, elle surveillerait le moindre de ses mouvements afin d’être prête à y combattre.
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| Evalys Piertoni
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| | | Sujet: Re: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys Mar 26 Oct - 8:17 | |
| Aurais-je l'audace de la tuer? Peut-être. Après tout, elle avait bien tué mon âme. J'étais devenu réellement mauvais et sans cœur depuis qu'elle m'avait rejeté et m'avait fait un chantage en me disant que si je ne quittais pas sa chambre elle hurlerait de tout ses poumons. Ses parents ne m'avaient jamais apprécié, et sans doute avaient-ils sauté de joie quand ils avaient appris que leur fille m'avait quitté. Je me rappellerais toujours de cette rage qu'elle avait fait à mon égard en me disant que j'avais tué son frère. Au début j'avais nié puis je m'étais rendu compte qu'elle était au courant de tout. En huit ans, avait-elle mentionné une seule et une unique fois la véritable vie des Auditore à une personne quelconque? J'en doute. Elle se doutait peut-être que je pouvais la retrouver après qu'elle est dévoilé notre véritable identité et la supprimer et après faire une annonce générale pour dire qu'elle était attardée mentale. Oui, il fallait toujours trouvé des plans pour que l'on ne se soucie jamais de notre réelle vie. Tout le monde pensait que l'on était juste une famille de banquier populaire en Italie et surtout à Venise, mais s'il savait qui on était réellement, tout cela serait fini pour nous et on finirait tous derrière les barreaux. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement à sa phrase. C'était la meilleure de l'année, elle sous entendait que c'était moi qui était parti sans demander mon reste? Quel culot... Je n'aurais jamais cru ça d'elle. « Ravi d'avoir un spectre devant moi alors. C'est comment l'au-delà? Tu dois faire de chouettes partis de cartes avec ton grand frère d'amour alors. » J'allais trop loin, je le ressentais, mais qu'est ce que cela me faisait? On n'était plus ensemble, elle avait brisé mon cœur et c'était à moi de le réduire en miettes bien qu'il ne devait pas rester grand chose depuis la dernière fois. « Ce n'est pas moi qui suis parti. Tu m'as foutu dehors, hors de ta vie je te signale. Tu n'as vu que le fait que j'ai enfoncé trois ou quatre fois le poignard dans le corps de ton frère. Tu n'as jamais eu ma version des faits, mais tu t'en moquais. » Fis-je en sortant le poignard en question de mon ceinturon. C'était toujours le même malgré les années écoulées. « Tiens regardes qui est là... » Commençais-je en murmurant quelques mots à la lame en acier. « C'est la sœur de celui que tu as bien savouré son sang. » Je voyais la mine déconfite d'Evalys et je ne pus m'empêcher de sourire avant de ranger mon poignard. « Tu as peur? Je ne vais pas te tuer, je n'ai pas envie de me souiller de ton sang avant mon rendez-vous. »
Jouer le feu était assez dangereux et j'en avais à présent la preuve. On était très proche, même trop proche. J'avalais difficilement ma salive tant dis qu'elle collait son front au mien. Merde. Ce n'était pas prévu. Je haïssais cette proximité comme les battements de mon cœur qui était rapide. Je respirais son parfum et je me sentais légèrement enivré, nos lèvres se frôlèrent et … Rien. J'étais légèrement rassuré, de toute manière si elle avait eu l'audace de m'embrasser je l'aurais repoussé. Pour qui se prenait-elle à jouer avec les sentiments des gens? Cela l'amusait? Elle m'avait craché dessus. Pitoyable de plus, je ne le tolérais pas. De quel droit se comportait-elle ainsi? On ne s'était pas vu depuis huit ans, autant qu'elle m'oublie mais non, à croire qu'elle me courrait après. « J'en ai rien à faire de la proximité. Toi et moi il n'y a plus rien. Après tout je te dégoute, tu ne me porte plus dans ton cœur. Je me demande comment j'ai pu être avec toi et encore, comment j'ai pu coucher avec toi. » Je passa un revers de main sur ma joue afin d'enlever le crachat. Mes yeux s'étaient fait plus froids. Je m'approcha dangereusement d'elle, vu mon regard cela n'était pas bon signe. Je pris ses poignets dans mes mains afin qu'elle ne se débatte pas et la regardais au plus profond de ses pupilles. « Tu as bien de la chance qui fasse jour sinon je t'aurais fait regretter ce que tu viens de faire. Garce. » Je la relâchais violemment avant de faire quelques pas en arrière. Je n'aurais jamais cru qu'un jour je me comporterais de la sorte envers elle, et pourtant nous y voilà.
Je fis plusieurs pas en arrière avant de remettre mon manteau correctement et regardant ma montre en argent. J'allais être en retard si je ne me pressais pas. Je reporta mon regard sur Evalys qui ne bougeait pas. « Tu veux me frapper? Je n'ai pas que ça à faire, j'ai un rendez-vous important. »
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| Lawry V. Auditore
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| | | Sujet: Re: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys Mar 26 Oct - 12:58 | |
| Evalys était convaincue qu’elle serait capable de l’attaquer directement, mais ce n’étais pas le cas. Elle savait qu’elle se devrait d’être rusée et s’en voulait de l’avoir suivi aujourd’hui, elle avait comprit trop tard qu’elle était encore attirée physiquement par lui et ce fut sa plus grande erreur. Comme si les années passés sans le revoir avait laissé plané un doute à savoir qu’au fond il y avait peut-être une once de remord pour ce qu’il avait fait. Elle se rendait compte de cette erreur beaucoup trop tard, heureusement pour elle, les dernières phrases qu’il prononça fit en sorte sa haine redevint celle qu’elle avait toujours eu, et que son physique lui donnait la nausée, comme avant. Le couteau qu’il brandissait devant elle ne la déstabilisait même pas, elle était beaucoup trop concentrée à revoir son plan d’attaque et sa vengeance allait grimper en intensité. La phrase qu’il lui lança après son cracha la fit rire, il y a à peine quelques minutes cela l’aurait fait souffrir, mais depuis ce temps il avait lui-même tuer le peu de positif qu’il restait dans son esprit. En lui montrant le couteau, il venait de faire naitre en elle une haine qui ne serait même plus déstabilisé par les sentiments d’autrefois. Et maintenant sa phrase, Evalys se mit à rire, un rire qui ne cachait pas la folie qui l’habitait, un rire a tendance presque démoniaque. « Merci de me dire ce genre de compliment, je peux maintenant voir du positif à ce temps passé à tes côtés, maintenant cela te dégoute et j’adore ça ! »
Peu de temps après il vint saisir ses poignets, si elle avait essayé de se dépendre, elle en aurait été incapable tellement il les tenait fortement, mais elle n’allait pas se débattre, elle n’avait pas peur et elle ne le laisserait pas se croire en puissance. Elle rit à nouveau lorsqu’il fit son commentaire sur le jour et la nuit. « Bien sure, j’avais presque oublié que les lâches d’en ton genre attendait la nuit. Mais vas-y, un soir vient et essaie de me tuer, ça ne me dérange pas, je pourrais te déjouer facilement tellement tu es prévisible. Alors que toi mon chéri, tu devras être sur tes aguets le jour comme la nuit parce que je serais toujours là et crois moi tu va regretter tout ce que tu ma fait subir. »
Lorsqu’il la relâcha violemment, elle reculais d’un pas. Elle replaça ses manches qu’il avait froissé, mais elle continuait quand même de le fixer. Son regard était plus mauvais que jamais, elle n’avait qu’une seule envie et s’était de l’abattre sur place, mais elle savait qu'elle n’aurait même pas le temps d’essayer qu’il l’aurait déjà fait. Elle savait qu’il avait un rendez-vous important et un sourire mauvais vint d’afficher sur ses lèvres lorsqu’il lui demanda si elle avait l’intention de le frapper. « Si tu crois que c’est pour ça que je suis là, tu es encore plus idiot que je le croyais. » Evalys avança dans sa direction une dernière fois, avec ce qu’elle avait à dire, elle voulait être certain que son regard serait directement dans le siens. « On n’est pas quitte tu sais, je t’ai laissé, mais tu n’en a jamais souffert… alors que moi cela fait huit ans que je pleure mon frère, et huit ans que je pleure t’avoir perdus. C’est à mon tour maintenant, et crois moi chéri, tu va souffrir. » Evalys lança un dernier regard noir à son interlocuteur avant de partir, une fois à quelques mètre de lui, elle ne se retourna même pas. « J’oubliais, mes salutations aux hommes Auditore, et à Lyrum » Elle savait que sa famille était la seule chose à quoi il tenait, elle savait aussi qu’il lui serait pratiquement impossible de s’en prendre à une famille d’assassin. Elle voulait seulement insérer le doute dans son esprit, s’était ça l’important. Et pour le reste, le jeu ne faisait que commencer.
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| Evalys Piertoni
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| | | Sujet: Re: ça ne recommencera jamais. Ft. Evalys | |
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