Vae Victis
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 And you shall be waiting here ft. Lyrum

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MessageSujet: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptySam 23 Oct - 16:10

And you shall be waiting here  ft. Lyrum Gemmagaspard


Chevelure brune, et un air sur. Je ne pouvais m'empêcher de l'observer du haut de ma chambre en ayant écarter un peu le rideau qui camouflait les fenêtres. Je l'épiais toujours du coin de l'œil, comme pour essayer de voir si un danger rôdait autour d'elle. C'était plus fort que moi, mon instinct l'emportait toujours et je ne pouvais m'empêcher de la suivre. Présentement, je me posais cette question si je devais suivre ses pas, pour savoir où elle allait avec cette confiance en soi qui crevait les yeux. Je savais tant bien que mal que la confiance était certes, favorable à notre situation, mais qu'elle ne nous aidait pas forcément dans les moments les plus durs. En un rien de temps elle pouvait nous filer entre les doigts ou se réduire en poussière. Je la vis s'éloigner avant qu'elle ne s'échappe de mon champ de vision. Rapidement, je relâcha le rideau et j'attrapai ma cape qui était dans ma penderie. Un assassin ne devait jamais partir sans cette cape sous peine d'être démasqué et de mettre les autres en danger. C'était ce qu'avait toujours dit mon père. Mes bottes aux pieds, j'ouvris le tiroir de ma commode avant d'en sortir deux grandes lames. Des poignards que j'avais toujours aimé à leurs justes valeurs. C'était mes petits bijoux et j'en prenais grandement soin. Je les mis à mon ceinturon avant de me parer de ma cape et de sortir de ma chambre. Quelque chose me disait qu'au fond de moi elle était bien trop jeune pour s'aventurer seul sans quelqu'un à ses arrières, mais dès que je faisais part de cette idée, on se disputait. Cela faisait rire mon père, mais pas moi. Je ne sais pas si c'était de la peur ou de l'inquiétude mais je ne pouvais m'empêcher de surveiller toujours ses arrières. La porte de ma chambre claqua et je descendis en trombe les escaliers. Mon frère, Roméo, me croisa et me gratifia d'un sourire avant de s'éloigner dans un des nombreux couloirs du manoir Auditore. C'était rare qu'il était présent, mais ce n'était pas le temps de me poser la question du pourquoi et du comment il était là alors que Lyrum vagabondait je ne sais où. Je quittais le domicile et je frissonnais légèrement. Il faisait froid, et j'avais toujours eu horreur de cette température glaciale qui me crispait les muscles.

Je marchais en ayant l'air pressé, essayant de me faufiler dans les ruelles plus sombres pour ne pas que l'on me remarque, ce qui marchait assez bien. Peut-être que les gens – du moins, le peu qu'il y en avait – étaient concentrés sur le fait de ne pas glisser. En effet, les trottoirs étaient assez glissants et j'étais bien content d'avoir mes bottes chaudes aux pieds. Après une dizaine de minutes, mes yeux retrouvèrent enfin la silhouette de Lyrum. Elle était peut-être fine et petite mais je la rattrapais toujours aussi vite, il allait falloir que je lui fasse un peu d'endurance mais elle me dirait encore de me mêler de mes affaires et que j'étais chiant. Elle allait voir qui? Elle allait où? Tant de questions qui me laissait pour l'instant sans réponse. Cinquante mètres devaient nous séparés maintenant et les rues n'étaient plus fréquentées à part peut être un ou deux passants. Je frôlais un des murs de pierre, en gardant mes yeux rivés sur mademoiselle, quand je me pris les pieds dans des poubelles. On regarde toujours quand on marche! Je me rappelais de cette phrase à cet instant précis, voyant les yeux glaciales de mon père quand j'avais alors treize ans et que j'avais attiré l'attention car j'avais commis une maladresse. Douze ans plus tard, j'étais toujours aussi maladroit. M'avait-elle entendu? Allait-elle prendre en compte ce bruit loin d'être naturel? J'aurais préféré qu'un chat miaule à cet instant précis pour faire croire que c'était lui le fauteur de troubles, mais non. Rien. Je pestais en murmurant contre moi-même. J'allais reprendre mon bout de chemin quand je sentis la pointe d'une lame sous ma gorge. Bon, elle avait vraiment fait machine arrière. Je ne voyais pas son visage, encagoulée par sa cape, je n'arrivais pas à trouver ses yeux pour la fixer, je constatais juste le poignard qu'elle tenait de sa main frêle et je ressentais la pointe s'enfoncer légèrement dans ma peau. Elle allait m'égorger? Non, elle n'oserait jamais... ou peut-être que si?

« Ce n'est pas très courtois pour une jeune fille de ton âge de jouer avec des armes blanches. » Fis-je en murmurant. La pointe s'enfonçait un peu plus et je commençais à glisser ma main vers ma ceinture. Si elle continuait à ce rythme il faudrait que je me défende et cela ne serait pas beau à voir. « Allez donne à Papa et tout se passera bien... »
Lawry V. Auditore
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MessageSujet: Re: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptyDim 24 Oct - 9:45

J’adorais les nuits de Venise. Beaucoup plus que le jour. La nuit, tout était calme, j’avais enfin l’impression de pouvoir respirer. La lune éclairait le grand canal et reflétait des milliers de particules cristallines à la surface de l’eau. Venise la nuit était une véritable merveille. Il m’arrivait souvent de ne point m’endormir le soir, et de rester perchée au bord de la fenêtre de ma chambre pour regarder ce que le panorama de la ville avait à m’offrir. Encore mieux : lorsque j’étais certaine que tout le monde dormait, j’utilisais mes talents particuliers en escalade pour me hisser de ma chambre jusqu’au toit de la villa dans laquelle j’habitait avec ma famille adoptive, les Auditore. N’importe qui dans Venise connaissait bien cette famille : très influente, elle était maître du plus grand réseau bancaire de la ville. Je m’amusais sincèrement à tous les regarder aller, dans leur métier : c’était assez impressionnant lorsqu’on savait que deux des trois fils étaient de parfaits idiots. Je me demandais parfois comment leur père pouvait bien leur faire confiance en ce qui était de s’assurer de la prospérité de l’entreprise familiale. À croire que finalement, contrairement à ce que j’avais toujours pensé, Lawry et Roméo avaient bel et bien des talents cachés. Très cachés, entendons nous. Le troisième fils était adorable : je l’avais toujours considéré comme mon petit frère. Werther était mon meilleur ami, mon confident, mon partenaire lorsqu’il s’agissait d’embêter ses frères aussi. Faire partie de cette famille était du sport, et être la seule présence féminine dans la villa – hors mis les domestiques – était un travail à temps plein. Il m’arrivait parfois d’oublier que j’étais une Médici, et non une Auditore. Avec les années, j’imagine que cette notion m’avait enfin rentrée dans le crâne. Non pas que ces hommes en question faisait tout pour que je me sentes à ma place, malgré toutes les nombreuses tentatives remplies de bonne volonté de leur père… L’ainé était un parfait idiot, et il existe une loi dans la nature qui veut que, la plupart du temps, lorsque l’aîné d’une famille décide de sauter en bas d’un pont, les autres frères suivent. Enfin, je dis bien la majorité du temps…

Cette nuit n’échappait pas aux autres : j’étais, encore une fois, perchée sur le toit de la maison, à me demander ce qui pouvait bien me retenir entre les murailles de la villa alors que je pourrais être présentement en train d’explorer la ville et narguer les gardes de nuit. J’avais la belle vue ici, c’était peut-être ça qui me retenait clouée aux dalles du toit. Oui, j’adorais regarder l’horizon de la ville… Venise devait être le paradis, ou du moins sa reconstitution terrestre. C’était bien amusant d’épier ce que les voisins pouvaient bien faire, s’ils étaient couchés ou non à cette heure, qui sortait en cachette la nuit ou bien… qui s’échangeait des informations en douce avec les gardes de la ville. Pire qu’un chien qui venait de voir un chat s’introduire sur son territoire, je bondis rapidement sur mes deux pieds, descendit sur le balcon de ma chambre pour m’y introduire et saisir une cape au passage. Pas le temps d’enfiler la tenue traditionnelle des Assassins : j’avais un mystère à percer et je n’allais pas le laisser filer. Je ne pus toutefois résister à l’appel de mes brassards sur ma table de travail, lesquels contenaient deux lames secrètes – dont une empoisonnée – mon arme de prédilection. Je testai le mécanisme, une fois dans une main, une fois dans l’autre puis, voyant que tout était parfaitement en place, je saisis quelques couteaux de lancers en précaution et sortit de la villa familiale, non pas par la porte principale, mais bien par ma fenêtre. J’avais beaucoup moins de chances de croiser un des frères ou encore Icaro et de me faire gronder pour être encore debout à une heure pareille alors que j’avais des cours à l’université le lendemain.

Le pauvre, si seulement ce petit message savait ce qui le suivait : j’étais plus effrayante que la mort. Il n’y a rien de pire que de douter si on se sortira vivant d’une telle mission ou non, j’en savais un roman sur le sujet après tout. Il lui arrivait de lancer quelques regards furtifs derrière lui – c’était souvent le moment où je me cachais derrière un stand de marchand – bien que la majorité de notre promenade, j’avais privilégié les toits aux pavés. Plus discret, même si c’était dix fois plus de travail. Un mauvais pas, et j’étais foutue. Heureusement que j’étais entrainée à faire ce genre d’acrobaties depuis mon enfance : n’importe quel habitant normal de cette ville – et je dis bien normal puisqu’exercer le métier d’Assassin la nuit ne rentre pas dans mon barème de ce qui est considéré comme normal – n’aurait point tenu quelques minutes à faire un parcours dans notre genre. Je le vis tourner un coin dans une ruelle et je me décidai alors, à cet instant, à descendre de mon perchoir. Un coup de vent me retira la capuche de ma cape de sur le nez, mais je n’y prêtai point attention. La ruelle dans laquelle j’aboutis était longue, je me permis donc de marcher à une très bonne distance de ma cible. Soudainement, un bruit de poubelles fracassées et des jurons parvinrent à mes oreilles. C’était une voix que j’aurais reconnue parmi milles autres. Je fronçai les sourcils, l’instant de réaliser qu’il m’avait bel et bien suivit, cette sale fouine… mais mon visage s’éclaircit d’un sourire moqueur. Beaucoup trop absorbé par ses jurons, le jeune intrus en question ne remarqua point qu’en un quart de seconde, j’avais réussi à me hisser sur la palissade la plus proche pour me projeter directement derrière lui, tellement proche que ses cheveux caressaient mon visage. Le mécanisme de ma lame secrète se fit entendre et dans le temps de le dire, un couteau bien aiguisé se retrouva collé contre la gorge du petit espion.


« Tout comme ce n’est pas très courtois pour un homme de ton statut de suivre une jeune femme comme moi dans une ruelle. » Répondis-je, toujours le même sourire accroché à mes lèvres. Je sentis sa main bouger et je restai alerte : je connaissais très bien Lawry et son gout pour les poignards, tout comme le fait qu’il ne sortait pas sans en accrocher un ou deux à sa ceinture. Il y avait des désavantages à avoir été entraîné en même temps, pauvre de lui. « Et moi je te dis de dégager à la maison et t’endormir paisiblement comme si de rien était avant que je ne m’en occupe moi-même. » En même temps de prononcer ces mots, j’appuyai mon pouce sur l’interrupteur de mon brassard qui permettait, une fois la lame implantée dans le corps, de libérer le poison qu’elle contenait, en m’assurant que Lawry voit très bien cette manœuvre. Il savait ce que tout ça voulait dire et s’il voulait jouer au chantage, il apprendrait que c’était un jeu qui se jouait à deux.
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MessageSujet: Re: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptyDim 24 Oct - 10:43

Je l'observais et je restais sur mes gardes. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour la rattraper sauf que j'avais signalé ma présence trop bruyamment. Elle était futée mais pas assez pour un Auditore. Je commençais à connaître chacun de ses mouvements par cœur et même ses armes. Là je savais que je ne devais pas jouer avec mes petites moqueries que j'avais l'habitude de lui dire, c'était le poignard qu'elle adorait, avec un soupçon de poison qui pouvait s'avérer fatal. Je ne voulais pas mourir. Que disais-je! Je n'allais pas mourir, j'étais malin et je pouvais lui faire croire n'importe quoi avec mon talent d'acteur irréprochable. On avait été éduqué ainsi, il fallait savoir mentir sans que l'on cille, il fallait dire n'importe quelle stupidité et on nous croirait car on aurait le visage fermé, sans le moindre sourire. Je restais contre le mur tandis que je sentais la pointe de sa lame sous mon menton. Ce toucher était loin d'être agréable mais je ne m'en plaignais pas, elle n'aurait jamais le courage de m'enfoncer le couteau dans la gorge, tout simplement car Icaro pourrait très bien se venger. Après tout, j'étais le digne héritier et il couvrait souvent mes arrières pour que son fils soit le digne fils de son père. Je restais silencieux quand elle me déclarait que je n'étais pas mieux à suivre des jeunes filles dans des rues sombres. Oh! Comme si j'avais des penchants pour ça... J'ouvrais la bouche et je la refermais de suite, je ne voulais pas faire une blague salace sachant que du poison pouvait rentrer dans mon corps rapidement, surtout qu'elle venait d'enclencher l'interrupteur. Je soupirais, comme si j'étais las de tout ça... On n'allait pas parler de tout et de rien dans cette ruelle qui n'inspirait aucune confiance – quoique ce genre de lieux on était de plus en plus habitué – elle voulait peut-être que je lui offre le thé aussi? Je toussa légèrement en mettant la main devant ma bouche, l'air de rien.

« De mon statut? » Fis-je en arquant un sourcil avant de sourire bêtement. « Tu crois que je m'amuse toute les nuits à arpenter les rues pour trouver une fille avec qui passer la nuit? C'est très classe ce genre de pensées pour une jeune fille de ton âge. »

Je me doutais que ça allait la mettre en colère, de toute manière dès que j'ouvrais la bouche, pour dire n'importe quelle parole, elle se mettait dans une rage que je ne voyais que rarement. C'était peut-être pour ça que c'était aussi électrique chez les Auditore, on cherchait toujours la petite bête. Ma main était toujours à la hauteur de ma ceinture, mais ne bougea pas, j'attendais le moment propice. Mon esprit me disait d'y aller maintenant si je ne voulais pas mourir devant elle, empoisonné. Je me demandais si elle avait un tel courage pour essayer de tuer un membre de sa famille adoptive, peut-être... ou alors était-elle une lâche? Je ne pus m'empêcher de ricaner quand elle me déclara que je devais plutôt rentrer à la maison et d'aller me coucher. Tiens donc! Devais-je prendre en compte les remarques d'une fillette? Non. J'étais bien assez grand pour décider moi-même de quand aller me coucher, par contre elle... Ce n'était pas une bonne idée pour une demoiselle de trainer la nuit dans les rues de Venise, surtout avec tout les pervers qui trainaient. Je n'étais pas pervers.

« Bon trêve de plaisanterie, bien que ce que tu dis es assez marrant, je déteste recevoir des ordres d'une gamine. » Mon cerveau réfléchissait encore à comment contourner l'obstacle – à savoir le poignard. Si elle n'activait pas le poison c'était bon, au pire j'aurais une petite plaie – et il faudrait pas que je dise à la famille que ça vient de Lyrum, la honte. Je dégageais rapidement ma veste en prenant mon poignard, une rapidité en laquelle on me reconnaissait, je glissais mon bras gauche autour de la taille de Lyrum avant de la tourner pour qu'elle soit devant moi en essayant de la déséquilibrée. « Je suis désolé d'avance. » Fis-je sourire aux lèvres, avant de me coller contre elle, passant mon poignard sous sa gorge. Son parfum m'enivrait, une torture que je ne supportais pas mais il ne fallait pas que je faille. Mon souffle parcourait la surface de sa peau et ma bouche vint se placer à côté de son oreille pour lui susurrer quelques mots: « Bon je t'explique... Petit un, il va falloir que tu arrêtes de te comporter en éternelle inconsciente. Petit deux, c'est qui que tu suivais? Sans capuche en plus, à croire que tu as oublié les règles de bases, tu veux qu'on nous découvre? Tu imagines si mon père viendrait à l'apprendre? Tu passerais un sale quart d'heure crois-moi! Et petit trois... C'est quoi ton parfum? » Rien à voir, mais je commençais vraiment à être enivré et cela m'empêchait de me concentrer comme il le fallait. Je voyais qu'elle avait toujours son poignard en main, il ne fallait qu'une fraction de seconde pour qu'elle me le plante, je grimaçais avant de me remettre correctement mais restant derrière elle, couteau sous la gorge. « Lâche-le. »
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MessageSujet: Re: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptyLun 25 Oct - 2:30

Vous savez ce qui est pire qu’être un Assassin ? C’est bien d’avoir à affronter un Assassin. Techniquement parlant, c’était pratiquement impossible puisque le créneau de la confrérie visait à ce que ses règlements soient respectés à la lettre, et cela incluait de ne point compromettre la fraternité… J’imagine que tuer un collègue tout simplement parce que c’était un imbécile fini rentrait dans la catégorie « compromettante » pour tous les autres. Dommage, j’aurais bien aimé avoir la peau de Lawry un jour, histoire que mes oreilles et mon esprit, surtout, puisse reposer en paix pour le reste de mon existence. C’était assez lourd à supporter, un imbécile. Oh oui, surtout un dans son genre : vous savez, du style qui se la pète un peu et qui pense tout savoir parce qu’il est l’aîné de LA fameuse famille d’Assassins, descendant d’Ezio Auditore, celui qui avait pu faire en sorte que les Assassins étaient ce qu’ils étaient aujourd’hui. Pauvre, pauvre Ezio. Il devait avoir bien honte de sa descendance de tout là-haut. Malheureusement pour moi, je ne fut pas en mesure d’anticiper le geste de Lawry : j’avais été beaucoup trop concentrée sur sa main placée contre sa ceinture pour prévoir qu’il me prendrait par la taille et profiterait de cette position pour me menacer à son tour. Du coup, je me retrouvai à une proximité beaucoup trop gênante pour être confortable, mais je me reprit rapidement en plaçant à nouveau ma lame en dessous de sa gorge, un quart de seconde après que mon confrère en ait fait de même pour moi avec son poignard. Qui l’aurait cru ? Deux Assassins sur le point de se faire la peau. Les Borgia avaient de quoi se réjouir ce soir.

« On croirait entendre Icaro lorsqu’il te gronde. Décidemment, vous vous ressemblez beaucoup plus que vous ne le prétendez. » Ajoutais-je, sans réellement répondre à sa remarque. Mon sourire moqueur ne put s’effacer de mes lèvres.

Oui bon, présentement, j’avais encore plus envie d’en foutre une à Lawry. Mais combien de temps Icaro avait-il passé du temps seul à seule avec moi pour m’éduquer sur comment contrôler mon fort caractère. Après tout, j’avais hérité du même tempérament que mon père et mon père adoptif le connaissait très bien. Il n’avait donc pas été bien difficile pour ce dernier de me cerner et m’aider à maîtriser mes émotions, ces dernières pouvant être bien fatales en tant qu’Assassin si jamais un jour je n’arrivais pas à me débarrasser de mon impulsivité. Il y avait pourtant ce je ne sais quoi avec Lawry qui me donnait une envie de meurtre à chaque fois que je le voyais. Et lorsqu’il n’était pas dans les parages, mon inconscient me criait d’aller le retrouver pour ressentir à nouveau cette sensation. Étrange ? Oui bon, il y avait un bail que j’avais arrêté de me tracasser avec ce que je ressentais lorsque Lawry était – ou n’était pas – dans le coin.

Et le voilà qui recommençait à me faire la morale… ou plutôt à la susurrer dans mes oreilles. Cette sensation, son souffle dans mon cou me fit frissonner. Sa dernière question m’embêta. Du coup, je ne put m’empêcher de reculer rapidement ma tête pour créer une certaine distance, relevant un sourcil, lui faisant comprendre par ma simple expression faciale qu’il n’était qu’un… « Idiota !» D’un coup, je me rappelai que j’avais bel et bien une cible à suivre que cette discussion avec Lawry venait de me faire perdre bien du temps précieux. N’ayant pas nécessairement envie de me prendre un poignard dans la nuque, j’optai pour le traditionnel coup dans le tibia pour me libérer de son emprise. J’en profitai pour remettre ma cape sur ma tête, le mécanisme de ma lame se fit à nouveau entendre, indiquant donc qu’elle était retournée se reposer dans mon brassard. « Tu amènes tes fesses et tâche de ne pas renverser de poubelles en chemin. On va se faire un plaisir à lire le courrier des Borgia en rentrant à la maison, si tu te montres coopératif.»

C'est pourri, mais il est 1h30 du mat >< Je me rattrape au prochain promis <3
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MessageSujet: Re: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptyLun 25 Oct - 13:32

La tension était palpable. Que dis-je! Chacun pouvait craquer à tout moment, et ce ne serait pas moi. On avait tout deux un fort caractère, sans doute pour ça que c'était toujours électrique dans le manoir Auditore. Combien de fois n'étions pas sur le point de se taper dessus tel des gamins ? Ma respiration était calme, j'étais tellement détendue que je trouvais les circonstances stupides. Lyrum souriait à croire qu'elle était contente de m'avoir entre ses mains et que cela ne soit pas l'inverse... Pour l'instant. Laissons lui son petit moment de bonheur, il serait de courte durée. On aurait pu entendre une mouche volée, on se regardait, on ne bougeait pas d'un pouce, attendant que l'autre face le premier mouvement pour se défendre. En l'espace de quelques secondes j'avais bougé, j'avais pris légèrement le dessus et je savourais. C'était pratiquement toujours pareil, même si on me surveillait j'étais bien agile et je pouvais parfaitement détourner une situation en ma faveur sans que l'on sans doute. Je ne savais pas comment prendre sa remarque. Qu'est-ce-qu'elle disait? Rare était les fois où je me faisais disputer par mon père et à en voir son expression cela l'amusait grandement. Je ne trouvais pas ça drôle, c'était sûr, c'était extrêmement rare qu'elle se fasse disputer avec Icaro. A croire qu'il avait une préférence pour elle. Elle n'était même pas de la famille au niveau des liens du sang. J'étais l'ainé! Ce n'était pas une raison certes pour que l'on me remarque, mais j'adorais le dire. A ce moment précis j'hésitais entre hausser la voix ou prendre des pincettes et être tellement calme qu'elle se demanderait pourquoi je ne réagissais pas. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres et je soupira légèrement.

« Qui t'as dit que je me faisais disputer par lui? Je crois que tu sais combien il mise sur moi et il ne voudrait surtout pas mettre son très cher fils à dos. Tu le soudoies pour qu'il ne mette jamais ses nerfs sur toi? C'est quoi ton secret car j'en ai marre que ce soit toujours mon petit frère qui prenne pour toi. »

Heureusement que l'on était dans une ruelle à l'abri des regards et que de plus, il faisait nuit, sinon quelle image donnerions nous de la famille? Et surtout, on mettrait en jeu la véritable facette de la fratrie Auditore. J'avais laissé peu d'écart entre nous et je pouvais facilement sentir son parfum. Cela enivrait mes sens et je devais contrôler pour ne pas perdre la possession de mon corps et de mes actes. Cela la ferait bien rire si je reculais d'un coup, comme si de rien n'était en ne voulant strictement rien dire. Etait-ce cette proximité qui lui fit faire avancer légèrement sa tête pour ne pas que l'on soit si près? Elle me traita même d'idiot... Pourtant, je n'avais strictement rien fait... Si? Je regarda ailleurs pendant quelques secondes. « Pourquoi?! Je n'ai ni chercher à t'embrasser, ni à te déshabiller et ni à te reluquer, j'ai été sage et tu me traites d'idiot?! » Je fronçais les sourcils avant de me pincer les lèvres et de continuer : « Ne t'étonnes pas qu'après aucun homme n'est tenté par toi vu comment t'es froide... » Faux. Moi-même j'étais tenté par elle et mon cœur était en pleine tourmente. Or, je ne voulais que personne ne le sache, je me mentais à moi-même en disant que tout cela n'était que bêtises et qu'il ne fallait pas tomber dans ce piège. J'avais trop souffert avec Evalys par le passé et je ne voulais pas recommencer une telle péripétie. J'étais tellement plongé dans mes pensées à réfléchir à tout ceci que le coup dans le tibia me réveilla d'un coup. Je lâcha mon poignard qui tomba sur les pavés de la rue. Bon dieu elle était peut-être petite mais elle avait une telle violence dans ses coups. Je grimaçais avant de ramasser le couteau qui ornait le sol. « Lire le courrier des Borgias? Tu es en primaire ou quoi? Ah oui c'est vrai tu dois encore dormir avec tes peluches, tu veux peut-être que je vienne le soir te chanter des berceuses? » Je commençais à marcher, restant derrière elle à une distance de sécurité, je ne voulais pas perdre un membre de mon corps ce soir surtout qu'elle avait l'air assez sur les nerfs. Evidemment, ce détail resta dans mon esprit et je ne pus m'empêcher de la taquiner. « Dis donc toi, tu ne serais pas dans ta mauvaise période du mois? Ou encore, c'est un garçon qui t'as mis dans cet état pour que tu es des folles envies meurtrières à mon égard? »

Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que j'allais me prendre un deuxième coup si je continuais. Je feignis mes propos en levant la tête vers le ciel pour contempler les étoiles et la lune. « Le ciel est bien découvert ce soir. »


Tu dis n'importe quoi xD j'ai aimé ^^
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MessageSujet: Re: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptyMer 27 Oct - 3:09

Et voilà qu’il recommencait. Je me demandais toujours pourquoi je ne pouvais m’empêcher de sourire à chaque fois qu’il répliquait aux remarques que je lui lancais. À croire que ca m’amusait de le voir s’accrocher à l’hameçon que je lui tendais à tous les coups et que ce genre de discussions me faisait tellement rire au fond de moi-même que je ne pouvais pas m’empêcher de recommencer encore et encore. Oui bon, c’était un genre de rire qui n’était pas tout le temps nécessairement agréable : autant dire que Lawry avait le don d’être chiant lorsqu’il ne le fallait pas, ou tout simplement à peu près n’importe quand, mais je m’amusais tout de même à rire un peu de lui lorsqu’il prenait comme ça à mes répliques. Le pauvre, il avait bien raison : Icaro m’épargnait pratiquement de toutes disputes. Le fait était que, contrairement à ses fils quelques fois, je m’évitais de faire des stupidités. Le créneau et la confrérie étaient ce qui me tenaient le plus à cœur et je défendais la cause des Assassins comme si ma propre vie en dépendant. En fait, il y avait bien plus important que cela derrière mes motivations : j’avais une soif de vengeance incroyable, que je n’avais jamais été capable d’assouvir et il me tardait de sentir un jour ma lame entrer en contact avec le corps d’un Borgia. Leur famille avait salement ordonné d’éliminer mon père, juste à cause de son nom de famille. Et je savais très bien que j’étais la prochaine sur la liste. L’archive des Médici sur l’époque de la Renaissance, sur les Assassins et sur les Templiers était un vrai trésor, une source d’information qui se transmettait de générations en générations et pour laquelle bien des hommes auraient payé un prix exorbitant. Il me devait, plus que de défendre ma propre vie, de conserver tout cela dans ma famille, de conserver l’honneur des Médici… puisque maintenant, notre nom s’effacerait avec le temps. C’était ce genre de choses dont je ne parlais pratiquement jamais. Il n’y avait que Werther qui connaissait vraiment mes motivations, et Icaro. Sinon, je n’osais point en parler. La rage me brulait le sang à chaque fois que j’osais y penser ne serait-ce que deux secondes.

« Mon secret ? Cours toujours.»

Oh, il n’aurait pas cette satisfaction avec moi. Jamais je ne le laisserais gagner car en fait, j’aimais bien le voir ramer pour essayer de m’extirper ne serait-ce qu’une seule révélation de ma part. Et sa grande curiosité le poussait toujours à rapporter un jour où l’autre ce sujet sur la table lors de nos rares conversations. Oui, parce que la plupart du temps, on se criait des insultes par la tête ou on se lançait des vases à travers le salon – façon de parler, bien que l’envie ne manquait point dans mon cas, et je savais que c’était réciproque. Sans rajouter un mot de plus, j’accélérai le pas pour être en mesure de rattraper le temps perdu. En effet, on avait joué gros en s’affichant ainsi dans la rue en parlant de notre confrérie comme si de rien était. Heureusement que le temps était de plus en plus frisquet : les habitants n’ouvraient plus leurs fenêtres la nuit. Jamais, oh jamais, un Assassin ne devait se faire découvrir du public. C’était la discrétion totale ou la mort : il n’existait pas de deuxième chance dans notre métier. Lawry se tenait un peu plus derrière moi, à croire qu’il détestait vraiment la proximité entre nous. Tant mieux, cela m’aiderait à contrôler mon envie de lui massacrer l’autre tibia. « T’es un idiot. C’est tout, cherche pas. Et si tous les hommes sont comme toi, alors autant rester froide. J’en veux pas.» Il avait bien raison, j’étais froide avec les hommes parce que je les repoussais comme la peste. Je ne voulais rien savoir de m’attacher à des gens. L’attachement, ça ne faisait qu’apporter de la douleur et je ne pouvais point me permettre d’avoir une distraction de plus dans ma vie. Je ne visais qu’un seul but et rien ne pouvait venir défaire la concentration parfaite que j’avais réussis à me construire avec les années.

Pour l’instant, la seule chose qui m’importait était de rattraper ce messager… Et les rues n’étaient pas le meilleur chemin pour avoir une bonne vue d’ensemble sur la ville. Je ralentis alors le pas pour m’arrêter devant la façade d’un magasin fermé. Je repérai un point d’appui, puis deux et je m’élancai, comme on m’avait toujours appris à le faire. Dans le temps de le dire, en m’accrochant aux parois rocheuses et aux rebords des fenêtres, j’avais réussi à monter jusque sur le toit de l’immeuble. Les toits de Venise constituaient en eux-même une toute autre façon de voyager dans la ville. La proximité des bâtiments donnait l’impression qu’une rue à même le toit des maisons avait été construite et pour tout vous dire, cela nous facilitait bien la vie, à nous, les Assassins.

« Non merci, je tiens à garder mes tympans en bonne santé, mais merci de la proposition. Tu feras moins le malin lorsque ces lettres nous donneront des informations de plus sur les plans des Templiers.» Rétorquais-je, comme si cela était une évidence. D’un coup, Lawry commenta l’aspect du ciel ce soir. Je ne pus m’empêcher de regarder, par simple curiosité. En effet, il avait bien raison, mais quelle remarque stupide. « Si tu veux t’amuser à regarder le ciel, fais-le au moins du haut d’un toit pour pouvoir vraiment en profiter.»
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MessageSujet: Re: And you shall be waiting here ft. Lyrum   And you shall be waiting here  ft. Lyrum EmptyJeu 28 Oct - 8:59

Cachait-elle quelque chose ou c'était réellement mon imagination qui faisait n'importe quoi? Mes yeux pétillaient de malice, sa réponse me fit comprendre qu'elle cachait réellement quelque chose. Dommage pour elle, j'allais enquêter jusqu'à avoir le moindre petite soupçon d'indice. J'étais énormément têtu, je savais ce que je voulais quelque chose, et quand je le désirais, il fallait qu'il soit tout de suite à ma porté. Me voilà avec un nouveau défi: découvrir se que cache la demoiselle De Medici au fond de son âme. Etait-ce un secret bien noir comme je les aimais? Cela avait un côté sadique de s'amuser à fouiner dans les affaires des autres surtout s'ils voulaient oublier un passé pas fulgurant. Tant pis, j'étais bien décidé à en savoir un peu plus. Je restais silencieux quelques instants alors que toutes ces pensées se promenaient dans mon esprit. Je fis alors un léger sourire sur mes lèvres avant d'approcher mes lèvres au creux de son oreille avant de murmurer quelques mots: « Ca veut dire qu'il y a réellement un secret? » Trop tard pour faire machine arrière, je pris une tête d'innocence pure, comme j'avais l'habitude de faire pour contredire mes paroles afin que l'on ne se pose aucune question. Je sifflais légèrement avant de croiser son regard. Elle n'avait pas l'air spécialement contente de ma question et je soupira avant de lever les mains en l'air comme pour montrer que je n'avais strictement rien dit, ni rien fait et de parler avec une voix extrêmement mielleuse.

« Quoi? Ça restera dans la famille... » Je relâcha mes bras avant de rouler des yeux et de regarder ailleurs un bon moment.

Je marchais à plusieurs mètres derrière elle. Cette proximité m'exaspérait et plus les minutes passaient, plus je laissais une distance se construire entre nous. Je détestais ressentir les pulsations de mon cœur s'accélérer et son parfum titiller mes narines. C'était une véritable sorcière en faite qui m'envoutait. Ou... une fée? Non, plutôt une sorcière vu qu'elle m'a frappé quelques minutes auparavant. Je tapais dans un petit caillou qui glissait sur les pavés avant de fourrer mes mains dans les poches de ma cape. Il faisait froid, je détestais le froid. Capuche sur la tête je la suivais alors qu'elle continuait de déclarer que j'étais idiot tout simplement. C'était celui qui le dit, qui l'était. Mouai, pas très malin pour un homme de vingt-cinq ans de sortir une telle réplique. Ainsi, je me tus. J'avais encore plus creusé la distance avant de profiter d'être assez loin pour lui répondre: « Ça me touche. » Fis-je sans sourire, sans l'ombre d'un sentiment et pourtant cela ne faisait pas plaisir à entendre. « Je préfère être un idiot qu'une garce. De qui je parle? De toi. Petite garce pourrie gâtée qui ne pense qu'à sa tronche. Oh regarde on va aller fouiller le courrier des Borgias. Quelle folle aventure! C'est sur que ça excite une petite gamine comme toi. Attention de ne pas te couper avec le papier des enveloppes, il ne faudrait pas que tu te mette à pleurer. » Je jouais avec ses nerfs, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'attaquer comme elle m'attaquait. On ne s'appréciait pas, du moins c'était ce que l'on montrait en apparence, on n'arrivait pas à faire comme si l'autre n'existait pas. Il fallait toujours que quelqu'un tombe dans le panneau, souvent c'était moi.

Je m'appuyais contre le mur en attendant qu'elle monte tranquillement. Après tout, je devais faire preuve d'un minimum de courtoisie, c'était une fille, et je devais me montrer agréable bien que cela ne m'enchantait pas. Quand elle fut arrivée en haut, je la suivis. Prenant appui et montant doucement afin de ne pas faire un faux pas, c'était dingue comment cela pouvait arriver assez vite. Arrivé en haut du toit, je me releva légèrement avant de frotter mes mains entres elles, la paroi avait été particulièrement froide. Je soupira une nouvelle fois alors que la suivais derrière elle en faisait preuve d'agilité. « Oui oui mademoiselle à toujours raison de toute manière. Je te tue si on y va et que l'on trouve seulement de la publicité pour de la pâté pour chat. Et je te le dis, je ne m'empêcherais pas de bien te torturer. » J'avais les sourcils froncé. Pas sur que je le fasse sinon mon père me tuerait de même, mais quand même j'aimais bien le dire... Je posa mon regard sur le ciel étoilé et évidemment elle ne put s'empêcher de faire une autre réflexion. Cela m'agaçait. « Tu vois là, je voudrais qu'une flèche te transperce tellement tu me casses les oreilles avec tes conseils débiles. » Je continuais de marcher derrière elle quand j'entendis un bruit, de suite je me figea. C'était quoi? On était pas loin de la demeure des Borgias et il fallait être de plus en plus prudent. Or, Lyrum continuait d'avancer, je m'avançais légèrement avant de glisser et de m'accroupir pour ne pas atterir plusieurs mètres plus bas. « Lyrum! Bordel arrêtes-toi! »
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